•  "L'humilité, c'est de savoir écouter." (Jacques Perrin, extrait Marie-Claire juin 2000)


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  • "Les idées, c'est comme les gosses. Il ne suffit pas de les avoir, il faut les élever". (Daniel Picouli)


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  • L'ambitieux feint et frustè existe je l'ai rencontrè. Etre ambitieux n'est pas un dèfaut, je considére même que cela est une qualitè. C'est ce qui nous fait avancè en parti. Bien entendu, ce en fonction de l'aptitude propre de chacun à se projeter dans l'avenir.
    L'ambitieux feint dèveloppe une contradiction dans son comportement. Il entreprend une approche collective des problématiques auxquelles il est confronté, mais il tend fortement à imposer son point de vue. Tout cela est selon lui fait dans l'intèrêt du service. C'est le subterfuge. Il le fait dans son intérêt. Au nom de l'intérêt collectif, il satisfait le sien. 

    Frustré, il voudrait bien être "le calif à la place du calif". Sa position, ses intérêts personnels ne le lui permettent pas.

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  • Nos jeunes gens doivent sortir d’ici en sachant commander, assure le général de Lardemelle. Ce qui signifie, avec le langage qu’affectionnent les grandes écoles “ discerner dans la complexité, décider dans l’incertitude et agir dans l’adversité”.(http://next.libération.fr/article/saint-cyr-les-codes)


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  • "Réussir un projet, c'est maîtriser l'art de la subtile symbiose entre les hommes, les techniques et les enjeux économico-stratégiques." (www.chef-de-projet.org)


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  •  "Il n'y a pas de bonne réponse, mais des solutions alternatives", explique Benoît Arnaud, directeur de l'Edhec Management Institute


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  • "En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout." (Albert Camus, Extrait de le mythe de Sisyphe)


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  • "La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer." (P Drucker)


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  •  « L’éthique est la recherche de la vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes. » (Paul Ricoeur, "Soi-même comme un autre")


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  • C'est un terme qui revient fréquemment dans les organisations. D'aucuns parlent de dossiers transversaux, de visions transversales, d'approche transversale... mais qu'est-ce la transversalité ?

    Une tendance et un concept bien actuels...

    Je me méfie de ces termes employés à tout va. Ils semblent que si nous ne les employons, les dires, les utiliser leur fait perdre de leur pertinence.

    Le dictionnaire en ligne du centre national de ressources textuelles et lexicales en donne des  définitions portant sur des situations géométriques. La première d’entre elles est « Qui coupe en travers un axe longitudinal ». Elle fait appel à un sentiment de détachement, de rupture de lien. Sentiment qui va à l’encontre de la représentation que l’on s’en fait quand le mot transversalité est employé dans le milieu professionnel. Nous notons en effet la contradiction entre la réalité lexicale et la réalité conceptuelle.

    « La transversalité c'est créer des passerelles entre les services, les acteurs, où la mutualisation des compétences prend tout son sens, dans un objectif commun… » (www.passerelles-eje.info – M120). Cette définition glanée sur internet, revêt un aspect intéressant tant elle reprend les points qui viennent à l’imagination quand le mot est dit dans une conversation. Elle fait appel aux notions de liens, de mutualisation, de compétence et d’objectif commun. C’est le mot passerelle qui retient mon attention.

    Une passerelle est « un ouvrage » qui permet de mettre en relation les choses, dans notre propos, les services, les hommes. Elle participe de la volonté de construire un environnement favorable aux échanges. Elle n’est pas une démarche naturelle. Elle est un moyen managérial dont la mise en œuvre vise dans certaines structures le décloisonnement des entités entre elles. Supprimer les barrières, tel est son objectif principal. Mais cela n’est pas suffisant, encore faut-il qu’elle soit pratiquée.

    Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour favoriser les échanges. Le développement des vecteurs de communication, internet, réseaux sociaux sont autant de passerelles mise à dispositions des individus. Mais selon l’adage bien connu, « trop d’information, tue l’information !». C’est le défi des organisations. On pourrait penser que leur existence est un terrain fertile à la transversalité. Mais on jamais parler autant de la nécessité de celle-ci.

    La prolifération de ces nouvelles techniques de communication, induit le trouble chez manager, et plus particulièrement chez l'encadrement intermédiaire, et impact par conséquent le développement de la transversalité. Deux principales raisons à cela je pense :

    La facilité tout d'abord. Transmettre, dialoguer, échanger via la messagerie est devenu familier. La consultation, le recueil d'information sur tel ou tel dossier inhibent très souvent les relations "physiques" entre les protagonistes. S'installe alors l'impression d'un travail en transversalité. Nous sentons là, une des limites, une insuffisance dans la définition de ce concept. La plupart d'entre nous réagissons à la sollicitation, pas de message, pas de réponse. Nous sommes entrés dans une aire de la réactivité dans ce jeu de "question/réponse". L'information semble fuser. C'est le second constat. Une demande, une question, une incertitude, un interlocuteur non identifié et c'est "l'arrosage". Il en est souvent de même lorsqu'une information est à diffuser.

    La messagerie est devenue indispensable aujourd'hui. Elle comporte des défauts. Elle est souvent décriée, mais si elle permet la circulation de l'information, elle doit favoriser la coopération.  C'est selon moi l'un des éléments essentiels de la transversalité. Sans coopération, pas de transversalité, ou alors, il y a une transversalité feinte.

    ...qui ne peut s'élaborer sans coopération

    Souhaiter la transversalité ne suffit pas, il faut que les gens concernés s'impliquent dans la démarche. Ils doivent agir ensemble avec une vision collective, coopérer. Vouloir la transversalité c'est donner les conditions nécessaire aux échanges, sa mise en œuvre c'est la coopération. Cette dernière s'inscrivant dans le temps. Elle doit devenir une préoccupation de tous les instants.

    Elle implique par conséquent, outre une connaissance de son environnement de travail, de connaître les contraintes, les besoins, les objectifs de ses collaborateurs et des services connexes.  Telle information pourrait intéresser telle personne, je la lui transmets. C'est une démarche volontariste, qui doit dépasser les clivages de personnes et les ambitions personnelles. Cela va à l'encontre du fameux adage "savoir, c'est pouvoir !", encore trop présent.

    Ainsi, selon moi il n’y a pas de transversalité sans une volonté de coopération entre les personnes.


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